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Nouvelles récompenses pour le Moulin Saint-Pierre

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Les produits fabriqués au Moulin ont obtenu deux médailles lors du concours général agricole.

millas, joseph planes, monique planes, mas saint pierre, huile d'olive, ArlequineJoseph et Monique Planes aiment faire partager leur passion.

Dès votre arrivée, Monique et Joseph Planes vous accueillent avec le sourire, dans leur vaste domaine de 30 ha d’un seul tenant autour du Moulin Saint-Pierre. Et le sourire, ils peuvent l’avoir, ils viennent de décrocher deux médailles d’argent au concours général agricole 2013 qui iront grossir leurs nombreuses récompenses. Quand ils parlent de leurs oliviers, c’est avec amour et passion pour ce nectar dédié exclusivement à une olive monovarietale : l’Arlequine, typiquement catalane. Avec ce précieux jus, présent sur les meilleures tables (Olivier Bajard, le champion du monde de pâtisserie, a même créé des macarons) ils ont su en quelques années, depuis le village de Millas, conquérir le vaste monde. Du magasin de luxe Harrod’s à Londres à Kaufhof, en Allemagne, l’équivalent de nos galeries Lafayette sans oublier localement, Christian Segui et Henri Poch, meilleurs ouvriers de France. Le fils, Victor, représentant la structure familiale à Vinisud dans le cadre de son BTS commerce agroalimentaire, est déjà fin prêt pour reprendre le flambeau familial.

A noter, chose rare, ces deux distinctions concernent deux cuves primées (4000 l et 5000 l) soit un total de 9000 litres. Une seule variété, l’Arlequine, dont le résumé, à lui seul, « fleur de genêt, amande en bouche, légère ardence » vous titille les papilles. La seule du département également à avoir obtenu cette récompense.


Municipales : D. Beffara présente son équipe

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La maire sortante a tenu une réunion publique.

millas,municipales,damienne beffara,ensemble pour millas,damienne beffara : enseignante en détachement,joseph vendrell : fonctionnaire ddtm,ginette moral: retraitée de l’education nationale,michel hoët: retraité du privé,jacqueline albafouille : retraitée du privé,rené santalo : retraité de l’artisanat,nadine sales: agent hospitalier,gilbert bosc: retraité de la fonction publique,laurence noguera: conseillère technique,henri adroguer : retraité de la fonction hospitalière,nathalie mouret: professeur du secondaire,hervé carle : retraité du privé,brigitte baches: retraitée de la fonction publique,alain pelissier : agriculteur,renée cremaschi: retraitée du privé,denis bru: taxi ambulancier,eve pelous : infirmière libérale,serge ruiz : assistant technique de l’oph66,isabelle forcadell : secrétaire comptable,régis bienaimé: conducteur de travaux,meriem beloufa: professeur du secondaire et technique,jean-françois navarro: contremaître maçon,aurélie minet : auxiliaire de puériculture,alvaro bretones : retraité de la police nationale,sandrine poirot : vendeuse indépendante chez des particuliers,franck franceries : directeur général du centre de gestion de la,stéphanie brial : en formation.► Damienne Beffara a évoqué son bilan et présenté son équipe.

millas,municipales,damienne beffara,ensemble pour millas,damienne beffara : enseignante en détachement,joseph vendrell : fonctionnaire ddtm,ginette moral: retraitée de l’education nationale,michel hoët: retraité du privé,jacqueline albafouille : retraitée du privé,rené santalo : retraité de l’artisanat,nadine sales: agent hospitalier,gilbert bosc: retraité de la fonction publique,laurence noguera: conseillère technique,henri adroguer : retraité de la fonction hospitalière,nathalie mouret: professeur du secondaire,hervé carle : retraité du privé,brigitte baches: retraitée de la fonction publique,alain pelissier : agriculteur,renée cremaschi: retraitée du privé,denis bru: taxi ambulancier,eve pelous : infirmière libérale,serge ruiz : assistant technique de l’oph66,isabelle forcadell : secrétaire comptable,régis bienaimé: conducteur de travaux,meriem beloufa: professeur du secondaire et technique,jean-françois navarro: contremaître maçon,aurélie minet : auxiliaire de puériculture,alvaro bretones : retraité de la police nationale,sandrine poirot : vendeuse indépendante chez des particuliers,franck franceries : directeur général du centre de gestion de la,stéphanie brial : en formation.Près de 350 Millassois participaient à la réunion publique de la liste « Ensemble pour Millas », équipe de la maire sortante Damienne Beffara. Étaient également présents Christian Bourquin, Sénateur, président de la Région Languedoc-Roussillon, Ségolène Neuville, députée, et Robert Olive, président de la Communauté de Communes Roussillon-Conflent.

► Bilan du mandat

« L’écoute est la première qualité d’une élue de proximité, estime la maire sortante à l’heure du bilan. Mes relations directes et cordiales avec les Millassois sont précieuses ». Les services de proximité se sont développés : soutien aux associations culturelles et aux associations d’aide à la personne, organisation du pôle enfance jeunesse de la crèche au PIJ. L’aménagement du territoire et la maîtrise de l’urbanisme : approbation du PLU (Plan local d’urbanisme) en janvier 2013, projet du collège, nouveau quartier à l’entrée ouest de la ville.

Le maire a ensuite donné la parole aux adjoints qui ont développé les actions menées dans le domaine de leurs compétences respectives .

► Le programme

Défendre les services publics de proximité, embellir et sécuriser nos rues, concevoir le développement urbain et le maîtriser, protéger l’environnement.

Un apéritif convivial clôtura cette belle soirée emplie d’échanges chaleureux.

► Liste-bilan-programme présentés sur le site www.ensemblepourmillas.fr

Les membres de la liste

Damienne Beffara : enseignante en détachement, Joseph Vendrell : fonctionnaire DDTM, Ginette Moral: retraitée de l’Education Nationale, Michel Hoët: retraité du privé, Jacqueline Albafouille : retraitée du privé, René Santalo : retraité de l’artisanat, Nadine Sales: agent hospitalier, Gilbert Bosc: retraité de la fonction publique, Laurence Noguera: conseillère technique, Henri Adroguer : retraité de la Fonction Hospitalière, Nathalie Mouret: professeur du secondaire, Hervé Carle : retraité du privé, Brigitte Baches: retraitée de la Fonction Publique, Alain Pelissier : agriculteur, Renée Cremaschi: retraitée du privé, Denis Bru: taxi ambulancier, Eve Pelous : infirmière libérale, Serge Ruiz : assistant technique de l’OPH66, Isabelle Forcadell : secrétaire comptable, Régis Bienaimé: conducteur de travaux, Meriem Beloufa: professeur du secondaire et technique, Jean-François Navarro: contremaître maçon, Aurélie Minet : auxiliaire de puériculture, Alvaro Bretones : retraité de la Police Nationale, Sandrine Poirot : vendeuse indépendante chez des particuliers, Franck Franceries : directeur général du Centre de Gestion de la FPT66, Stéphanie Brial : en formation.

A Millas, la présidente du FN a une villa mais pas de liste

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Pourquoi Marine Le Pen et son compagnon Louis Aliot ont-ils acheté en 2010 près de Perpignan, où ce dernier est candidat, une villa dans le "village rouge" de Millas ? Ses habitants s'interrogent.

Millas, ce village paisible où Marine Le Pen et Louis Aliot possèdent une maison (Photo: Fabien Palem)

► Millas, ce village des Pyrénées-Orientales où Marine Le Pen et Louis Aliot possèdent une villa. Photo: Fabien Palem

L’achat d’une résidence dans une commune peut être un moyen efficace de s’immiscer, en douceur, dans la politique locale. Cela fait quatre ans que Marine Le Pen et son compagnon Louis Aliot, respectivement présidente et vice-président du FN, sont propriétaires d’une modeste villa dans le village de Millas, à 20 km de Perpignan. « Quand ils ont acheté la villa, on a trouvé ça bizarre, on s’est dit qu’ils avaient des arrières pensées », confie une commerçante. Mais depuis quatre ans, aucune liste d’extrême droite n’a vu le jour dans ce petit village des Pyrénées-Orientales (P.-O.). Pour certains Millassois, comme Cyrille Bonnet, le boulanger du village, il n’y a aucun risque que cela arrive. « Ils préféreront toujours s’implanter à Perpignan, considère le commerçant. J’ai du mal à les imaginer se lancer dans le combat pour un petit village comme Millas. »

A l’époque de leur achat immobilier, les deux intéressés avaient démenti les arrière-pensées électorales qu’on leur prêtait : « L’achat de cette maison relève strictement de ma vie privée, (...) et je ne contribuerai pas à nourrir une quelconque curiosité à cet égard », avait déclaré Marine Le Pen au journal L’Indépendant.

Quant à Louis Aliot, conseiller régional de Languedoc-Roussillon depuis 2010, il est candidat et « pleinement investi à Perpignan ». Ce natif de Toulouse assure que leur arrivée à Millas s’est faite « par hasard ». Il ajoute : « Si une initiative du parti était prise, je la soutiendrais. Mais je ne serai pas candidat à Millas »

Dans le village, l’achat de cette villa est passé quasiment inaperçu mais les voisins n’ont pas oublié l’incident qui avait eu lieu en mai 2012, à trois jours du second tour de l’élection présidentielle. La grille d'entrée de la propriété avait été cadenassée par des inconnus, qui avaient déposé dans la boîte aux lettres des tracts parmi lesquels, selon Le Midi Libre, une affiche représentant un pied écrasant une croix gammée, estampillée de la phrase: « Vous n'avez pas le monopole du drapeau ».  « Depuis l’incident, une patrouille s’est mise à faire des rondes régulières et passe parfois quand la maison est vide. » indique une voisine de la propriété.

“Un village de gauche”

Souvent montré du doigt pour ses difficultés à former des listes électorales, le parti d’extrême droite en présente douze dans les Pyrénées-Orientales, qui compte 226 communes. Il sera de la bataille dans les trois plus grandes communes du département (Perpignan, Canet-en-Roussillon et Saint-Estève) ainsi que dans des communes plus modestes. Dans la ville du Soler par exemple (6 600 habitants), située dans le canton de Millas, la candidate FN, Marie-Hélène Pelras, ne doute pas de son succès : « Nous gagnerons la mairie. Les Solériens en ont assez du clientélisme, des passe-droits, de la dette. » Proche du couple Le Pen-Aliot, elle considère que leur présence à Millas participe à la dédiabolisation du parti: « Marine Le Pen va faire ses courses dans le village, comme une ménagère quelconque. Les gens la voient et peuvent l’aborder. Localement, le nom de Marine Le Pen nous sert à tous. »

MILLAS CAFE

► Au café du village, on a jamais croisé le couple frontiste. Photo: Fabien Palem.

Alors pourquoi pas de liste FN à Millas ? Si le parti d’extrême droite s'y fait discret, c’est surtout parce qu’il sait que les Millassois ne sont pas près à virer de bord. Depuis plus de trente ans, cette commune de 4 000 habitants est le fief de la gauche locale. Une forteresse imprenable. Sénateur et président du conseil régional du Languedoc-Roussillon depuis 2010, Christian Bourquin (divers gauche après avoir été exclu du PS en 2010 suite à son ralliement à Georges Frêche), a été maire de Millas de 1995 à 2001. Sa compagne, Damienne Beffara, lui a succèdé à la tête de la municipalité en 2001 et brigue un troisième mandat. Face à la maire sortante, le candidat Jacques Garsau (divers droite, sans étiquette) pourrait bénéficier du vote frontiste : Louis Aliot parle d’un « garçon courageux » et Marie-Hélène Pelras lui apporte son soutien officiel.

Au café situé à l’entrée de Millas, le jeune barman, qui a grandi dans le village, ne voit pas comment le FN pourrait faire irruption dans ce « village de gauche». Les quelques habitués présents disent quant à eux n’avoir jamais croisé Marine Le Pen et son compagnon.

A environ 150 mètres de là, se trouvent la « rue rouge » et le quartier éponyme. C’est ici que vivent plusieurs des grandes familles gitanes catalanes. Sédentarisée dans les environs depuis des siècles, la communauté représente plus de 10% de la population millassoise. Conscient du poids électoral qu’elle représente, le PS a toujours soigneusement entretenu ses rapports avec elle. Cet après-midi-là, un petit groupe discute autour de la table d’un local associatif. Aucun des Gitans présents dit n’adhérer aux idées du FN, car « voter pour le FN, c’est voter contre le social, s’exclame l’un deux. Et nous les Gitans, nous vivons du social ! ». Enfin, tous s’accordent à dire que la présence du couple frontiste dans le village les laisse indifférents. « Au début, on a pensé que si Le Pen venait ici c’était pour des raisons politiques, une manière de venir titiller Christian [Bourquin]. Mais Millas est à gauche et ça ne changera pas », assure ce Millassois. Fabien Palem (Monde Académie)

Le Moto-club a fait l’objet d’un reportage

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Les élèves de l’IMEA sont venus à la rencontre des

motards dans le cadre de leur formation.

10003651_604549809620505_2002047407_o.jpg► Les protagonistes posent pour la photo.

Dernièrement le Moto club catalan a accueilli sur son circuit, une classe de l’IMEA Maillol de Bompas. Le but de cette visite et surtout celui de Toni (féru de MX) est de réaliser une enquête reportage, sur le milieu du motocross. Les questions ont fusé, suivies des réponses de Freddy et Jean-Louis Guillem, agréablement surpris de la réactivité, de la logique de leurs questions et de leur comportement, à mettre à leur crédit et à leurs éducateurs. Le tout dans une ambiance positive pour tout le monde, les pilotes de l’école du Moto-club ont aussi collaboré.

Du côté de Força Real

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► Atelier créatif à la médiathèque. Samedi 5 avril de 9h30 à 11h30, la médiathèque communautaire de Millas proposera pour la semaine du développement durable un atelier créatif de recycl’art « L’Art mobile sans mobile », avec la réalisation d’une oeuvre commune. Pour participer à cet atelier ouvert aux adultes, aux adolescents et aux enfants de 9 ans et plus, inscrivez-vous sans tarder auprès de la médiathèque de Millas au 0468578197.

► La FNACA en Espagne. Dernièrement une quarantaine d’adhérents avec leurs épouses, par une journée printanière, se rendaient en Espagne. Direction la visite guidée du musée de l’exil (« Mune ») qui retrace la guerre civile et de la Catalogne, à La Jonquere. Visite fort intéressante avec documents et photos et sur certains visages beaucoup d’émotions aux explications du guide. La visite terminée, direction La Vajol. A table, munis d’un bavoir et d’une paire de gants, le restaurateur leur a expliqué la façon de manger les calcots, suivi d’une entrée avec jambon, une parillade de viande et une succulente crème catalane avec café et digestif. Après quelques chansons et danses, c’était l’heure de rentrer.

► Du nouveau dans le commerce.

coiffure.jpgD’coiff’elle & Lui, situé à la ZAC Los Palaus, a ouvert ses portes. Originaire du Nord, Delphine Taill vous accueille dans son nouveau salon de coiffure, un espace à la fois convivial et moderne où l’on retrouvera tous les éléments d’un traditionnel salon de coiffure : le bien-être aux coloris tendances du salon vous permettra de passer un bon moment de détente, d’autre part la facilité de vous garer devant la porte reste appréciable. Le salon est ouvert du mardi au samedi de 9 h à 18 h 30. Tél. 04 68 53 39 03.

_GMT4812.jpgPar ailleurs, c’est au tour des deux frères Domin d’ouvrir une fromagerie-crèmerie, Frédéric, d’Ille-sur-Têt et Ludo de Bélesta. Après avoir travaillé dans la restauration, ils ont décidé d’offrir le meilleur du terroir dans ce domaine. Les fromages viennent directement du producteur, vous ne les trouverez pas ailleurs. Ils sont travaillés de façon artisanale. Ouvert du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h 30. Tél. 04 68 53 90 74.

► Offrande d’huile d’olive. Depuis 1995, la tradition est bien ancrée. Dernièrement avant son départ pour Nice, Mgr Marceau, évêque du diocèse de Perpignan-Elne a reçu des mains de Damienne Beffara, maire, et Christian Bourquin, président du conseil régional, sénateur et président de la Charte, cette huile d’olive, bénite le jeudi Saint, qui sera réservée pour les onctions de consécration: le baptême, la confirmation, l’ordination.millas,dcoif elle et lui,fromagerie,domin,fnaca,mediatheque,damienne beffara,christian bourquin,monseigneur marceau,huile d'olive

« Gitans et payos » sur grand écran

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millas, gitans et payos, mario leme, andré souccarat, lucien clergue, manitas de la PlataRéalisé en hommage au gitan Mario Leme, qui sauva de la noyade en août 1954 au village, le futur réalisateur André Souccarat, la projection du documentaire de 95 mn se déroulera à la halle des sports, mardi 8 avril à 20 h 30. Intitulé « Gitans et Payos », dans les Pyrénées-Orientales c’est l’unique et premier film réalisé par un « payo » sur les communautés gitanes du Languedoc-Roussillon. L’atout majeur se situe avec le célèbre photographe Lucien Clergue qui raconte la phénoménale carrière de Manitas de la Plata : un gitan de Montpellier, qui, ne sachant ni lire ni écrire, a conquis le monde entier, avec une guitare.

Soucarrat filme Ricao aux Saintes-Marie-de-la-Mer

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Le cinéaste millassois est jusqu’à aujourd’hui dans les Bouches-du-Rhône avec le chanteur gitan.

millas, andré soucarrat, ricao, manitas de la plata, gitans et payosAndré Soucarrat et le chanteur guitariste Ricao.

Originaire de Montpellier, le talentueux chanteur et guitariste gitan, Ricao, membre de la famille du célèbre Manitas de la Plata, sera prochainement la vedette d’un documentaire de 52 minutes, destiné à une chaîne de la télévision française. Les premières prises de vues ont débuté mercredi et se finissent aujourd’hui dans le «Temple gitan » des Saintes-Maries-de-la-Mer. Produit et réalisé par le Catalan, originaire de Millas, André Souccarat, le tournage se poursuivra ensuite à Montpellier, puis en Languedoc-Roussillon.

Présent à Millas dernièrement lors de la projection de « Gitans et Payos », le musicien Ricao, a été enthousiasmé par le bon résultat qui confirme les qualités techniques du producteur et réalisateur, André Souccarat qui, en 1978, a débuté sa carrière en décrochant le prix des documentaires à Antenne 2, avec le film « Les micocouliers de Sorède».

Aujourd’hui, dans les Pyrénées-Orientales, l’Institut Jean-Vigo et le nombre impressionnant d’œuvres réalisées par les films d’André Souccarat, contribuent à l’élaboration d’une vaste mémoire collective qui sera appréciée par les générations futures.

Expo des créations de Gino

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millas, exposition, gino, jean gomezGino devant ses œuvres.

Jean Gomez dit «Gino», enfant du pays, expose ses nouvelles conceptions et réalisations de meubles et d’objets à l’espace du Parc Bombes. Le métal a toujours la côte et compte de nombreux fans qui l’aiment pour sa noblesse et son harmonieuse façon de se marier avec toute sorte de matière et de mobilier.

A voir du samedi 14 au jeudi 19 juin, de 10h à 12h et de 14h à 19h30.


Yannick Juve décroche sa ceinture noire

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millas,judo,yannick juve,ceinture noireYannick Juve, jeune judoka de 17 ans de la commune, vient d’obtenir sa ceinture noire premier dan, après de nombreuses années de travail avec son club.

Après avoir obtenu l’examen des katas la saison passée, celui-ci a gagné cinq combats par ipon en un seul et unique passage.

Cette prouesse récompense ainsi le travail effectué depuis ses débuts de judoka alors qu’il n’avait que six ans.

Toutes nos félicitations à Yannick pour l’obtention de cette ceinture tant convoitée par tous les judokas.

XV: Natacha Katz remporte l’Orange rugby challenge

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millas, katz natacha, orange rugby challenge, us millas, christophe payrou, jérôme soler, bernard dordain, stéphane deprades, usap, christelle leduc, comité pays catalan, maillolLa joueuse de l’USAP a déjà un beau parcours.

La famille Katz de Millas peut être fière de leur fille Natacha, après son deuxième titre consécutif remporté récemment à Paris, l’Orange Rugby Challenge disputé au CNR de Marcoussis. Elle a réussi à s’imposer lors d’ateliers où sont d’abord évaluées les qualités techniques, mais aussi les connaissances. Un moment de fierté et d’émotion pour cette jeune espoir du rugby féminin. Mais revenons à son club fétiche, l’US Millas, venant de la natation, elle voulait essayer un sport collectif, bien lui en a pris, de poussins à benjamins deuxième année, Christophe Payrou, Jérôme Soler, Bernard Dordain et Stéphane Deprades ont décelé en elle des capacités et lui ont transmis le virus du rugby. En changeant de catégorie elle a aussi changé de cap en rejoignant l’équipe féminine des minimes de l’USAP. Et depuis, grâce à Christelle Leduc qui lui a donné le virus, elle enchaîne sélections et qualifications jusqu’à l’apothéose, lors la remise du planxot au stade de France, le jour de la finale du Top 14. Une aubaine pour le Comité du Pays Catalan qu’elle représente. Mais son chemin ne s’arrêtera sans doute pas là, Natacha ayant des valeurs de respect, solidarité, combativité, partage, fondamentaux, toutes ses qualités requises pour le rugby. Lycéenne à Maillol en section rugby, elle aimerait devenir kiné.

« Gino », un designer d'en fer

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Jean Gomez, ferronnier d’art, accueille dans son atelier.

millas, gino, jean gomez, ferronnier d'art, artiste créateur, mobilier, ferLes œuvres de mobilier contemporain sont la marque de fabrique de « Gino ».

Artiste créateur de mobilier contemporain, chez Jean Gomez, dit «Gino», la création naît du cœur. La volupté et l’ergonomie des courbes qu’il façonne engendrent émotion et sensualité.

Des pièces uniques


Le métal prend des allures d’ébène grâce aux patines que « Gino » utilise avec brio. Chaque pièce est réalisée de façon unique avec la rigueur et la maîtrise du ferronnier d’art. Fidèle à des valeurs qui le poussent à toujours se dépasser, amour du travail bien fait et quête de la perfection, il bascule naturellement dans le monde de la création qui lui offre une totale liberté d’expression, personnelle et originale à son image. Et décide de se consacrer exclusivement à son projet : une collection de mobilier
contemporain. Pièces uniques ou petites séries, les œuvres de «Gino» explorent à l’infini sa matière de
prédilection, le métal. Auquel il n’hésite pas à associer d’autres matériaux comme le bois…

Des lignes épurées

Mais ce qui fait sa spécificité, sa marque de fabrique, c’est la création de meubles fonctionnels aux lignes épurées. L’œuvre de« Gino » est dépourvue de tout ornement. Les lignes sont déterminantes. Sa création est libérée du superflu: elle est sobre de façon à gagner en intemporalité. Le moirage du métal et la pigmentation créent une force vibratoire essentielle aux meubles sculptures de cette artiste atypique. De plus en plus, la collection de «Gino» s’enrichit au gré des saisons, de l’inspiration et des rencontres avec son public !millas, gino, jean gomez, ferronnier d'art, artiste créateur, mobilier, fer

Pascal Laffite, artisan à Millas

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millas, pascal laffite, boucher-charcutier

Certes, la filière bat de l’aile. Mais tous les artisans ne sont pas logés à la même enseigne. Pascal Laffitte se réjouit en effet du choix de s’installer sur la commune de Millas. En reprenant la boucherie-charcuterie du village, il y a non seulement maintenu le lien socio-commercial si précieux et, au-delà, élevé le métier à un autre niveau. À un niveau d’excellence qui lui vaut un chapelet de récompenses. Et le salaire qui va avec. « Ce qui compte, c’est de montrer son savoir-faire. De se remettre en question, d’innover avec des produits nouveaux. D’être dynamique. De côtoyer d’autres artisans, de toute la France. C’est à ce prix que l’on arrive à percer, à se faire un nom et une clientèle. Aujourd’hui, je suis pleinement satisfait d’avoir repris cette boucherie. Ça marche et cela prouve que c’est la qualité qui prime. Je ne suis pas le seul dans ce cas et c’est rassurant. Mais c’est vrai que c’est un métier difficile qui demande des sacrifices. Certainement qu’il y a quelques années en arrière, je n’aurais pas fait ce choix parce que mes enfants étaient en bas âge. Aujourd’hui, je suis installé avec mon épouse et ce qui m’a décidé à me lancer aussi, c’est que mes garçons veulent poursuivre l’aventure et ils sont pour l’instant en apprentissage. Mais tous les métiers sont difficiles, c’est ce qu’il faut dire aux jeunes. Je travaille de 5h30 à 12h et de 16h à 20h, sauf une journée et deux demi-journées. Oui, il faut se lever. Il faut être passionné, mais c’est un métier qui a de l’avenir, j’en suis certain ». Martial Mher

Hommage à Roger Roquefort, demain samedi

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Au cours d’une opération organisée par le Maquis FTP Henri Barbusse, implanté dans la commune de Valmanya, le jeune Roger Roquefort fut grièvement blessé le 27 juillet 1944 et achevé par un membre de la Gestapo de Prades, dans la commune de Marquixanes. Chaque année, l’ANACR (association nationale des anciens Combattants de la Résistance) commémore son sacrifice et associe à cet hommage, le souvenir de toutes celles et tous ceux, qui ont donné leur vie dans la lutte contre l’occupant nazi et les collaborateurs, pour la libération et l’indépendance de notre pays, pour le retour à une France républicaine et démocratique. Cette année, cet hommage aura lieu le samedi 26 juillet, à 18h, à Millas : rassemblement devant la mairie, avant de nous rendre en cortège fleurir sa tombe.

L’ANACR invite toutes celles et tous ceux qui veulent perpétuer le souvenir de ces combattants de l’ombre, toutes celles et tous ceux qui s’élèvent contre la recrudescence d’idéologies négationnistes, toutes celles et tous ceux qui veulent perpétuer le souvenir de ce grand combat qui honore notre pays, à se joindre à cet hommage.

Le Prix de la Feria de Millas au torero Nimeño

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Une 16e édition riche en émotions pour cet événement culturel devenu incontournable de l’été catalan.

millas, feria du livre, alain montcouquiol, yves charnet, christian bourquin, ségolène neuville damienne beffaraLe prix Feria a été remis à Alain Montcouquiol, par Yves Charnet, président du jury et Christian Bourquin, à Millas.

Un vrai public, attentif, qui reste à l’écoute pendant trois heures, dans la salle de la mairie. Une ambiance de campagne, simple, chaleureuse, sans chichis. Les élus sont là. Madame le maire de Millas, Daminenne Beffara, le sénateur et président de Région, Christian Bourquin, la secrétaire d’État Ségolène Neuville. Ils soutiennent, interviennent. Dans un lieu, une région, une terre, ils savent, ils transmettent. Un patrimoine, des traditions, des valeurs. Ce sont des mots pour demain. Des mots pour tous. Des mots «populaires» pour reprendre le mot de Christian Bourquin dans son discours lors de l’émouvante remise du prix feria 2014 à Alain Montcouquiol.

Mots et toros

Dans les années soixante, Alain Montcouquiol devient, sous le nom de Nimeño, un des rares toreros français de l’après-guerre. En 1974, il met fin à sa carrière pour s’occuper de celle de son jeune frère, Christian, qui, sous le nom de Nimeño II, deviendra le premier grand torero français de l’histoire. Les années d’apprentissage et de misère en Espagne, les triomphes dans toutes les arènes de France, d’Espagne, du Mexique, et de Colombie, l’accident et la fin tragique de son frère, c’est cette aventure extraordinaire qu’Alain Montcouquiol a évoquée lors d’un entretien bouleversant qu’il a eu lors de la remise de son prix avec l’écrivain Yves Charnet, président de la Féria du livre.

Les moments d’échange avec Alain Montcouquiol, où il fut parlé si justement, si simplement, des grands mystères de la vie : le deuil, la mémoire et l’amour, furent des moments rares, qui durent longtemps après que les voix se sont tues.

On finira par la novillada du dimanche soir. Toutes et tous en rond dans le cercle des arènes, dans la douce lumière du Roussillon et l’on se dira, plein de nostalgie, déjà : à l’an prochain, pour la prochaine Féria, à Millas, la fête des mots et des taureaux.

Viallat sublime Serrabone

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millas, IN SITU Patrimoine et art contemporain,Bertrand Gadenne, abbaye Saint-Michel de Cuxa,La bougie, Arnaud Vasseux,prieuré de Marcevol, Ondes de surface,  Claude Viallat,SerraboneLes œuvres de Claude Viallat ornent les vitraux de Serrabone dans le cadre de l’événement régional «IN SITU».

millas, IN SITU Patrimoine et art contemporain,Bertrand Gadenne, abbaye Saint-Michel de Cuxa,La bougie, Arnaud Vasseux,prieuré de Marcevol, Ondes de surface,  Claude Viallat,SerraboneLe peintre a magnifié les vitraux d’un des fleurons de l’art roman.

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L’artiste nîmois Claude Viallat de retour au prieuré qu’il a découvert à l’âge de 15 ans grâce à un ami.

La 3e édition de IN SITU Patrimoine et art contemporain se déroule en Languedoc-Roussillon jusqu’au 21 septembre. L’événement, qui établit un dialogue entre l’architecture patrimoniale et l’art contemporain, permet de valoriser les monuments de manière originale et inédite. Dans le département, il fournira au public l’occasion de découvrir le travail réalisé par Bertrand Gadenne en l’abbaye Saint-Michel de Cuxa (La bougie, 2006), Arnaud Vasseux au prieuré de Marcevol (Ondes de surface, 2 006) et, bien sûr, Claude Viallat à Serrabone.

En acceptant de réaliser des peintures destinées à devenir des vitraux provisoires à Serrabone, l’artiste nîmois réaffirme son intérêt pour une expérience qu’il connaît bien pour l’avoir déjà réalisée dans l’église Notre-Dame-des-Sablons. Ou encore dans la cathédrale de Nevers.

Rayons de couleurs

La proposition qui lui a été faite consiste à poser des vitres en plexiglas, sur lesquelles les peintures de l’artiste ont été digigraphiées. Réalisées par l’atelier d’Eric Linard, ces digigraphies proposent des simulations parfaites de vitraux qui couvriraient les quatre petites fenêtres du chœur et des absides. La radicalité de sa démarche révèle sa capacité à renouveler les compositions et la répartition de la couleur.

En entrant dans l’édifice, c’est le choc. Surtout lorsque le soleil vient jeter ses rayons de couleurs sur les murs. A travers les oeuvres inattendues de Viallat. A travers les formes, reconnaissables entre mille, de l’artiste. L’effet est réussi. Une fois éclairés par le soleil, ces drôles de motifs éclaboussent un arc-en-ciel vibrant sur les piliers de l’église, rayons qui évoquent d’emblée la présence de l'« invisible » par un jeu d’apparitions furtives.
Ces ouvrages d’art abstrait, n’avaient toujours pas reçu leurs lettres de noblesse. C’est aujourd’hui chose faite. C’est grâce à un ami que Viallat a découvert Serrabone lorsqu’il avait quinze ans. « Toute la difficulté consistait à révéler cette superbe architecture romane dans son milieu naturel et à transcender la lumière de ce lieu, commente le peintre. Ces oeuvres éphémères, créés par les ateliers Eric Linard (Drôme) apportent plus de corps et de force ». En ce début d’été, Claude Viallat est en pleine lumière au prieuré.

A voir tous les jours de 10h à 18h jusqu’au 21 septembre. Une médiation culturelle a lieu du mercredi au dimanche de 10h à 12 h et de 13 h à 17h. Renseignements : 04 68 84 09 30 ou www.cg66.fr

millas, IN SITU Patrimoine et art contemporain,Bertrand Gadenne, abbaye Saint-Michel de Cuxa,La bougie, Arnaud Vasseux,prieuré de Marcevol, Ondes de surface,  Claude Viallat,SerraboneLes vieilles pierres de Serrabone abritent les œuvres de Viallat jusqu’au 21 septembre.


Le sens de la marche

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Christian Bourquin n’était pas qu’une “machine” à gagner les élections. Il était aussi un homme dont la vie privée était réduite à sa portion congrue. Une bête politique, mais pas à sang froid.

millas,christian bourquinChristian Bourquin au début du mois à la feria de Millas.

Dans “homme politique”, il y a homme. On a tendance à l’oublier tant l’homo politicus et son époque aiment à faire de l’ombre à l’homme tout court. Et c’est souvent injuste. Christian Bourquin n’a jamais exposé sa vie privée, ni sa famille. Pas le genre à poser en famille avec ses enfants, même autour d’un isoloir. Il a, une fois, ouvert son jardin millassois à la presse. C’était au printemps 1998, juste après son élection à la présidence du conseil général des P.-O.. On le voit prenant la pose avec son épouse d’alors, Damienne Beffara et leurs deux enfants Jordi et Sophie, et on ne sent personne à l’aise. Ce jour-là, Bourquin s’est prêté à l’exercice alors en vogue du “Je suis M. tout le monde”. Loisirs préférés ? « La marche en montagne ». Coin préféré ? « La Cerdagne, le Capcir, le Canigou  ». Anima l? « L’écureuil ». Il n’aura varié que sur l’animal, tombé raide amoureux des ânes depuis que sa dernière compagne, Ségolène Neuville, lui avait offert Olympe, une ânesse « très intelligente, qui comprend tout », racontait-il. C’est tout ce que Bourquin révélera jamais de Christian.

Calme

Des éléments biographiques faméliques au regard de l’épaisseur gagnée par le personnage au fil de ses conquêtes électorales. Christian Bourquin était « un mec bien, un vrai gentil et un gros affectif ». L’affirmation paraît suspecte à cette heure-ci, sauf qu’elle émane d’un de ses très bons ennemis. Bruno Delmas a accompagné son ascension de la prise du conseil général, en 1998, à 2001. Directeur de cabinet, il fut alors l’ombre du “Président” avant d’être banni, à jamais. « Il aimait qu’on l’appelle “Président”, ça le rassurait parce que c’était aussi un signe de soumission, dit-il. Il avait un petit complexe d’infériorité, il craignait toujours qu’on lui reproche d’avoir succédé à son beau-père par exemple, alors qu’ensuite il s’est tout gagné. C’était un autodidacte qui avait peur de perdre le pouvoir ». Notamment en 1998 justement lorsqu’il dispose d’une majorité d’un siège au conseil général. Craignant de voir ses budgets rejetés, il applique alors à la lettre un enseignement de Georges Frêche : « Acheter les gens ». « Parfois, de simples places à l’USAP suffisaient. Il les méprisait pour ça mais ne le montrait jamais parce qu’il ne voulait pas blesser les gens. Ça, il se l’interdisait ». Sans doute l’un des secrets du calme dont Bourquin ne se départissait jamais. « Non, je ne l’ai jamais vu en colère, mais les mecs se couchaient devant lui, pourquoi se serait-il mis en colère ? ».

Apaisé

Une dizaine d’années plus tard, solidement arrimé dans la vie politique, ses plus proches collaborateurs ne pourront que constater la “zénitude” du Catalan. Une sérénité « qu’il diffusait autour de lui ». On l’a toutefois vu souffler dans les bronches d’une ou deux « personnalités, pas forcément des élus d’ailleurs ». « Ce qui le mettait en colère c’était des paroles données et pas respectées. Là, il pouvait se montrer
dur ». Pour le reste, « il n’avait pas changé entre Perpignan et Montpellier ».

Au bord du Lez, on dit qu’il était « humain, simple, bosseur, toujours en mouvement et attentif aux autres ». Il souhaitait ainsi les anniversaires et fêtes de certaines de ses connaissances. Mais on lui connaissait peu de passe-temps, lui qui entretenait un rapport au temps presque obsessionnel tant il rythmait son agenda politique et donc 95% de sa vie. « C’est vrai qu’il avait peu de loisirs à part la marche et les confitures de figues ou d’abricots qu’il faisait chaque année ». Une vie qui peut paraître presque austère quand on n’est pas une bête politique. « A Montpellier, son côté bagarreur s’était apaisé ». Sauf pour combattre son cancer. Mais de sa santé, et de la mort,  il ne parlait jamais. Il ne se plaignait pas et seul le rituel du quart d’Evian qu’on lui apportait à heure fixe trahissait le souci de suivre scrupuleusement les recommandations médicales.

Marcheur infatigable, extrêmement fier d’avoir gravi parmi les plus hauts sommets du monde, même après l’ablation de son rein cancéreux, Christian Bourquin continuait à regarder devant. Dans le sens de la marche. Frédérique Michalak

Chapelle ardente de Millas: l’hommage du peuple

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Recueillement de rigueur hier à la mairie de Millas.

millas, christian bourquinAprès les élus, qui sont venus se recueillir mercredi, c’était hier au tour des simples citoyens de venir rendre hommage à Christian Bourquin. Les visiteurs se sont succédé tout au long de la journée, à la mairie de Millas, dans la chapelle ardente où était installé le cercueil de l’homme politique. Joachim, 53 ans, du Soler, avait notamment tenu à effectuer le déplacement. « J’ai connu Christian Bourquin lors de réunions en lien avec mon activité associative, explique ce membre du bureau de la Société de tir catalane. Il a fait beaucoup pour le sport, les associations et la population en général. C’était quelqu’un de très chaleureux ».

Montagnes de fleurs

Les Millassois étaient aussi légion  à venir signer les cahiers de condoléances. Emilie, 33 ans, faisait partie de ceux-là. « Il a été un très bon maire, estime-t-elle. Je me souviendrai d’un homme proche des gens. Il travaillait beaucoup. Mais il prenait le temps de parler avec ses administrés et de boire des pots avec nous pendant la feria ». Un homme « proche des gens ». C’est également le souvenir qu’Antoine, 73 ans, gardera de Christian Bourquin: « Il a rendu service à tout le monde à Millas. Quand il disait quelque chose, il le faisait. C’était un type droit et sincère ». Les jeunes du village étaient aussi au rendez-vous. « On est venu car il a toujours été gentil avec nous, expliquent Savanah et Amandine, toutes deux âgées de 16 ans. On avait visité le conseil général avec lui quand on était à l’école. C’était un homme en or. Il restera dans nos mémoires ». Un hommage populaire qui ne se limite pas à la chapelle ardente. A quelques pas de là, la salle du conseil municipal croule sous les couronnes de fleurs. « Depuis hier, on en reçoit de tout le Languedoc-Roussillon et même de Provence, confient Sylvette et Alphonse, qui s’occupent de réceptionner
les gerbes. Et encore : là, il n’y a même pas le quart de tout ce qu’on attend. On est également assailli de coups de fil. Tout le monde veut participer aux obsèques».

La cérémonie se déroulera ce matin sur la promenade des platanes. Au coeur de Millas. Arnaud Andreu

Le salut des anonymes et de la France à Christian Bourquin

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Des milliers de personnes sont attendues ce matin à Millas où se tiennent les obsèques du président de la région. Tout un peuple, et même des ministres, pour un dernier adieu.

millas, christian bourquinA Millas, les citoyens ont défilé dans la chapelle ardente pour dire leur tristesse.

Aux côtés du premier ministre Manuel Valls, ils devraient être plusieurs milliers d’anonymes ce matin sur la promenade des platanes de Millas pour assister aux obsèques civiles de Christian Bourquin.

Depuis deux jours, nombreux sont les Perpignanais qui sont venus rendre un dernier hommage « à leur président ». Que ce soit à la Maison de la Région ou dans la salle Guy Mallet du Conseil général, ils témoignent en quelques lignes leurs émotions au travers des registres de condoléances installés dans les deux lieux.

A la lecture des mots chaleureux couchés sur le papier et où le tutoiement est le plus souvent de vigueur, s’étale la relation particulière, remplie de camaraderie et de proximité, qu’entretenait Christian Bourquin avec les Catalans. « Des hommes de ta stature et de ton courage sont de plus en plus rares », « Merci pour ce que tu as fait », « Adieu Camarade » peut-on lire dans ces derniers témoignages en signe d’adieu.

« La Catalogne a perdu un fils »

Présente hier au conseil général, Jeanine est venue tout naturellement à Perpignan pour laisser cette trace écrite. Les yeux rougis par l’émotion, elle ne cache pas sa tristesse. « Je ne vous dirai pas ce que j’ai écrit mais c’était un grand Catalan. Je l’ai connu petit garçon et j’ai eu la chance de le revoir quelques années plus tard. C’était un homme proche des gens, toujours à l’écoute et qui a surtout fait beaucoup pour son département. Malgré la maladie, il était capable de grandes choses et aujourd’hui, la Catalogne a perdu un fils ».

Camarade de route, Georges nous parle « d’un grand homme. Avec lui, les socialistes ont trouvé un leader naturel qui ne doit sa carrière politique qu’à son esprit battant. Quatre jours avant que la maladie le terrasse, il continuait à se battre sur les dossiers qui lui tenaient à cœur. C’est dire la force de cet homme. On le regrettera longtemps ».

Marc, salarié du conseil général se souvient lui aussi d’un homme à l’écoute « des employés des collectivités qu’il dirigeait que ce soit à la mairie de Millas, au conseil général ou à la Région. Il y avait
certes l’animal politique qui a fait tant pour notre département, mais il y avait aussi l’homme profondément respectueux de ses agents. Qu’il repose en paix car nous continuerons, là où nous sommes, à faire chanter l’accent catalan de la République française, que ce soit en plaine ou au sommet du Canigou ». Julien Marion

millas, christian bourquinA Perpignan ou à Millas, les marques d’affection se sont multipliées hier.
millas, christian bourquin Des gerbes de fleurs envoyées de tout le Languedoc-Roussillon et même de Provence. Photos Nicolas Parent.

Obsèques de Christian Bourquin : les hommages en images (VIDEO)

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TV Sud vous propose de retrouver quelques moments forts de cette cérémonie.

Le Premier ministre, Manuel Valls, a rendu hommage vendredi au président du Languedoc-Roussillon et sénateur des Pyrénées-Orientales Christian Bourquin décédé mardi, lors d'une cérémonie républicaine à Millas qui a réuni près de quatre mille personnes. 

Le président du Sénat Jean-Pierre Bel, la ministre des Affaires sociales, des Droits des femmes et de la Santé, Marisol Touraine et de nombreux élus de la région et du département assistaient aussi à cette cérémonie en présence de la compagne de Christian Bourquin, Ségolène Neuville, actuelle secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion.

Le discours de Manuel Valls

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millas,christian bourquin,discours,manuel valls« Christian Bourquin va manquer, à ses proches d’abord, au débat politique bien sûr, ici comme à Paris, et à cette terre du sud qu’il aimait tant. Je connaissais Christian Bourquin depuis longtemps, notre dernière rencontre a eu lieu en juillet, malgré la maladie, je l’avais trouvé comme toujours énergique et passionné. Je me souviens de cette formule qu’il a avait inventé : l’accent catalan de la République française. Il était en effet profondément catalan, républicain et socialiste, et ça n’a rien à voir avec une carte. De la Catalogne il connaissait chaque canton, chaque village de ce territoire souvent oublié, méprisé de Paris. Il était un bon marcheur formé dans ces Pyrénées, cette belle Cerdagne, sur les pentes du Canigou qu’il aimait arpenter (...) Il m’avait offert un bâton de marche avec les couleurs du conseil général, les couleurs sang et or de la Catalogne; je l’ai toujours, il m’a suivi à Beauvau et aujourd’hui à Matignon. Il avait la culture du rugby et j’ai vibré à ses côtés il y a quelques années au Stade de France quand l’USAP a gagné un trophée important. Avec lui, on pratiquait le viril mais correct. C’était aussi un homme de culture. Un jour, à la préfecture des P.-O, quand j’étais ministre de l’Intérieur, il m’avait parlé musique et peinture. Il était profondément Catalan et totalement républicain. La République n’était pas pour lui un vain mot. Pour lui, la République était aussi l’exigence de servir ses concitoyens. On dit tant de mal d’eux et pourtant, l’immense majorité d’entre eux est là pour servir. À l’image de Christian Bourquin, beaucoup donnent leur vie, s’engagent jusqu’à leur dernier souffle pour servir et pas se servir. Maire, conseiller général, député, président du conseil général puis du conseil régional, sénateur; c’est un parcours exceptionnel. Un élu comme sans doute on n’en retrouvera pas, il avait tout gagné et a fait gagner la gauche et les socialistes ici, dans les P.-O. Aujourd’hui, au nom du gouvernement de la République, je veux dire à sa famille, ses enfants, sa compagne, que la voix toute particulière de Christian Bourquin nous manquera mais résonnera toujours dans les mémoires. De Català a Català : adéu Christian Bourquin ».

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